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Lettre obtenue par Martin Petitjean (cliquez pour sa fiche en ligne) contre ses créanciers en 1780 "Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, de l'avis de notre conseil, assemblé sur la requête à nous présentée par Martin Petitjean, menuisier, demeurant à Saudrupt, pays de Barrois, juridiction de Bar-le-Duc, contenant à ce que le suppliant vient demander un délai de dix ans pour payer ses dettes, eu égard à la déclaration d'icelle et de ses biens évalués au-delà de ses dettes, pour afin d'empêcher la consommation entière agitée par l'envie de certains de ses créanciers, vu la dite requête signée Godinau de Ville Chenay, avocat du suppliant, certificat et pièces justificatives y énoncées ouï le rapport de notre âme et féale le sieur Voguier de St-Ouen, conseiller en notre grand conseil, grand rapporteur, et les conclusions du Sr Devergès, avocat général, nous présent, avons, de notre conseil et autorité royale, accordé au suppliant un délai de dix ans pour payer ses dettes avec défense à un chacun de ses créanciers de lui faire aucune poursuite avant ledit temps à peine de trois cent livres d'amende comme réfractaire à nos ordonnances envers nous contre chacun contrevenant, ce qui sera exécuté nonobstant opposition ni appellation que nous avons dès à présent déclaré nulle. Et fait apposer les sceaux de notre premier et grand conseil, car tel est notre plaisir. Donné à Compiègne les 27 9bre l'an de grâce 1780 et de notre règne le septième . Pour le Roi et son conseiller, signe illisible. " INSTRUCTION - ECOLES - ETABLISSEMENTS DE BIENFAISANCE Depuis longtemps déjà l'instruction a dû être en honneur à Saudrupt, car on constate par les registres de l'état civil que très peu de personnes servant de témoins dans les actes de l'état civil déclarent ne savoir signer. Depuis longtemps déjà on ne parle plus patois. Dès 1808, le conseil municipal d'alors s'occupa d'acheter une maison pour y établir une école ; car à cette époque la commune louait deux chambres, une pour loger l'instituteur, l'autre servant d'école pour les deux sexes, mais ce projet d'achat de maison ne reçu son exécution qu'en 1827. En 1840, la commune se décide à distraire du presbytère une remise et achète une maison voisine pour construire une nouvelle maison d'école devant contenir des classes séparées pour les deux sexes.
C'est depuis le XVIIIème siècle que la scolarisation semble générale en Lorraine. Celle-ci n'est pas le fait de l'Etat, mais principalement de l'effort conjoint du clergé et des communautés villageoises et urbaines. Les premières écoles se trouvent fréquentées plus spécialement en hiver et généralement de la Toussaint à la Saint-Georges (23 avril). On y fait l'apprentissage de la lecture et du calcul, mais aussi des principes de la morale et de la religion. Le maître d'école doit aussi faire le service d'église en secondant le prêtre dans l'exercice de son sacerdoce. Le recrutement du maître d'école est scellé par un contrat ou " traité " particulier, déterminant très précisément les obligations et droits de chacune des parties. Bien entendu, SAUDRUPT n'échappe pas à cette règle de l'époque. Le traité d'engagement passé en 1814 entre l'instituteur et la municipalité en fait foi.
Cette nouvelle maison d'école fut construite en 1845.
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