Il est très tentant d'attribuer cette taque au curé François Hannel … Mais je reste preneur de toute autre explication que les visiteurs de ce site voudront bien me communiquer …
LES PRETRES DE SAUDRUPT
- ? / 1655 : Nicolas Barrisien : Il assista, en octobre 1579, à l'assemblée des Etats pour la rédaction de la coutume de Bar ; était encore curé de 1585 … Mort à 85 ans ? Source Pouillé de Verdun, doyenné d'Ancerville, tome 2
- 1655 / 1655 : Nicolas Chebin : Mort le 28 octobre 1655. Source Pouillé de Verdun, doyenné d'Ancerville, tome 2
- 1655 / 1688 : Jean Etienne : Le 19 juin 1655, est cité devant l'officialité de Bar pour satisfaire à la demande de son ancienne servante qui réclame ses gages et quelques redevances, et pour répondre en même temps de certains faits d'accusation dénoncés contre lui. (Registre de l'officialité de Bar) - Source Pouillé de Verdun, doyenné d'Ancerville, tome 2
Note : Ordinairement, l'entretien du curé dans nos campagnes, comme celui de l'église et des frais de culte, était assuré par la dîme des récoltes, ce revenu de Dieu et des pauvres. Dîme que le curé percevait en totalité ou en partage avec 5 ou 6 autres décimateurs. Certains curés ne percevaient qu'une partie de la grosse dîme et de la menue, il était alors réduit à la portion congrue. Dans ce cas, un bien-fonds était attaché au presbytère : le beuvrot ou bouvrot (mot spécifiquement lorrain) dont l'étendue variait suivant les donations qui en étaient faites. On sait, par exemple, qu'à Robert-Espagne, commune proche de Saudrupt, qu'il était de 15 journaux de terres et à Véel, autre commune proche de Saudrupt, de 6 journaux, plus 4 fauchées de près et de vignes. Pour l'entretien du curé de Saudrupt et du presbytère à cette époque, aucun document n'a pu être retrouvé.
- 1689 / 1694 François Collot : Vicaire faisant fonctions de curé " pourvu ès cour de Rome "
- 1694 / 1730 Jean François Hannel : Licencié en théologie, parfois désigné avec le titre d'official de Bar. Il devint en 1713, prieur commendataire de Dammarie. Il résigna la cure de Saudrupt en 1730, puis fut curé de Savonnières-devan-Bar. Il était de famille noble et portait " d'argent, à un lion hissé sur une branche de palmier " Son vicaire était Claude Collot. En 1730, un nommé Michelot était vicaire de Saudrupt.
Aucune trace de ce blason dans nos recherches. Peut-on lui attribuer la taque de cheminée datée de 1632 de l'ancien presbytère de Saudrupt, dont il est encore fait référence dans l'inventaire de la paroisse en 1902. Cette taque de cheminée portait les inscriptions suivantes : " Forte Crux Sola Coronat Joa Manuel prior de Rivo ". Traduction que l'on peut être tenté de faire ainsi : Estimable ou vertueuse croix consolatrice, couronne Jean Manuel (ou Emmanuel, ou Hanel ) premier prieur de Rupt ? Des visiteurs de ce site, plus érudits, pourront peut-être m'en apporter une autre signification ? Un moulage d'une fonderie de la vallée de la Blaise reproduisait à l'identique la taque du presbytère de Saudrupt. Voici cette reproduction. (Au centre, sous la date de 1632, le chapeau ecclésiastique avec ses cordons entrelacés et ses trois rangées de houppes de chaque côté, semblerait indiquer qu'il peut s'agir du blason d'un évêque, encore qu'au dessus du chapeau et sur l'écu, ne figure ni la tiare, ni la crosse. L'écu central, ou armoiries, représente un lion lampassé, debout et portant la croix potencée dite " croix de Jérusalem ", surmontée d'une couronne)
- 1655 / 1655 : Nicolas Chebin : Mort le 28 octobre 1655. Source Pouillé de Verdun, doyenné d'Ancerville, tome 2
- 1655 / 1688 : Jean Etienne : Le 19 juin 1655, est cité devant l'officialité de Bar pour satisfaire à la demande de son ancienne servante qui réclame ses gages et quelques redevances, et pour répondre en même temps de certains faits d'accusation dénoncés contre lui. (Registre de l'officialité de Bar) - Source Pouillé de Verdun, doyenné d'Ancerville, tome 2
Note : Ordinairement, l'entretien du curé dans nos campagnes, comme celui de l'église et des frais de culte, était assuré par la dîme des récoltes, ce revenu de Dieu et des pauvres. Dîme que le curé percevait en totalité ou en partage avec 5 ou 6 autres décimateurs. Certains curés ne percevaient qu'une partie de la grosse dîme et de la menue, il était alors réduit à la portion congrue. Dans ce cas, un bien-fonds était attaché au presbytère : le beuvrot ou bouvrot (mot spécifiquement lorrain) dont l'étendue variait suivant les donations qui en étaient faites. On sait, par exemple, qu'à Robert-Espagne, commune proche de Saudrupt, qu'il était de 15 journaux de terres et à Véel, autre commune proche de Saudrupt, de 6 journaux, plus 4 fauchées de près et de vignes. Pour l'entretien du curé de Saudrupt et du presbytère à cette époque, aucun document n'a pu être retrouvé.
- 1689 / 1694 François Collot : Vicaire faisant fonctions de curé " pourvu ès cour de Rome "
- 1694 / 1730 Jean François Hannel : Licencié en théologie, parfois désigné avec le titre d'official de Bar. Il devint en 1713, prieur commendataire de Dammarie. Il résigna la cure de Saudrupt en 1730, puis fut curé de Savonnières-devan-Bar. Il était de famille noble et portait " d'argent, à un lion hissé sur une branche de palmier " Son vicaire était Claude Collot. En 1730, un nommé Michelot était vicaire de Saudrupt.
Aucune trace de ce blason dans nos recherches. Peut-on lui attribuer la taque de cheminée datée de 1632 de l'ancien presbytère de Saudrupt, dont il est encore fait référence dans l'inventaire de la paroisse en 1902. Cette taque de cheminée portait les inscriptions suivantes : " Forte Crux Sola Coronat Joa Manuel prior de Rivo ". Traduction que l'on peut être tenté de faire ainsi : Estimable ou vertueuse croix consolatrice, couronne Jean Manuel (ou Emmanuel, ou Hanel ) premier prieur de Rupt ? Des visiteurs de ce site, plus érudits, pourront peut-être m'en apporter une autre signification ? Un moulage d'une fonderie de la vallée de la Blaise reproduisait à l'identique la taque du presbytère de Saudrupt. Voici cette reproduction. (Au centre, sous la date de 1632, le chapeau ecclésiastique avec ses cordons entrelacés et ses trois rangées de houppes de chaque côté, semblerait indiquer qu'il peut s'agir du blason d'un évêque, encore qu'au dessus du chapeau et sur l'écu, ne figure ni la tiare, ni la crosse. L'écu central, ou armoiries, représente un lion lampassé, debout et portant la croix potencée dite " croix de Jérusalem ", surmontée d'une couronne)
