Une affaire judiciaire Un nommé Géat, natif de Saudrupt a été condamné par le Tribunal criminel de Saint-Mihiel à vingt ans de fer. Il avait tué en janvier 1795 à la suite d'une dispute, son voisin, N.Leprêtre. Il s'échappa pendant le trajet et se réfugia à Saudrupt où il ne fut découvert que cinq ans plus tard. AD Meuse L.285 et 189. En 1797, Jean Baptiste Varinot de Saudrupt, touchera 6 francs " tant pour avoir été chercher et planter un arbre de la Liberté que pour la fourniture de 3 planches pour rendre plus solide la palissade qui protège l'arbre " Sur les routes sont posées des barrières où l'on perçoit des taxes pour leur entretien ; Le 16 prairial an VI, il est demandé que les places de receveur des barrières soient données autant que possible aux militaires invalides ou pensionnés. Ainsi à la barrière de Saudrupt, Auguste Pornot et Martin Villaire prendront leur fonction de receveurs le 20 thermidor An VII, à minuit. (AD Meuse L 1845) Fête de "la reconnaissance et des victoires" A Saudrupt, elle commence à 8 heures du matin. Un autel de la Patrie est dressé près de l'arbre de la Liberté et la cérémonie se déroule avec des décharges d'artillerie, des chants civiques, des discours oratoires et des jeux. La Garde sédentaire défile avec 6 drapeaux déployés, 3 violons et autres instruments de musique. Le discours du citoyen commissaire est vivement applaudi au milieu des cris répétés de "Vive la République, vive les braves défenseurs de la Patrie, périssent les ennemis du Peuple français ". Les noms des braves soldats du canton sont proclamés et le citoyen président donne une branche de chêne à " ceux qui ont eu l'honneur d'être blessés en combattant… " Fête de "la Paix " A Saudrupt, pour cette fête, douze vieillards avaient choisi quatre jeunes gens pour porter les bannières. Chaque vieillard portait une baguette blanche. Le cortège avançait vers l'arbre de la Liberté près duquel était dressé un autel de la Patrie surmonté du drapeau tricolore sur lequel était posé le livre de la Constitution. Les vieillards, rangés des deux côtés, réunirent leur baguette en un faisceau qui fut lié avec des rubans tricolores … Décharges de mousqueterie, hymnes patriotiques chantés au son du violon, acclamations … Après-midi de danses dans une salle de la maison commune. La Garde Nationale ne pouvait pas toujours suffire à maintenir l'ordre. De ce fait, à Saudrupt au cours de brumaire an IV fut établi un poste de 5 dragons " destinés à escorter la malle et à maintenir le bon ordre dans le canton " En janvier 1798, un détachement de 4 Hussards remplacera les Dragons. Le citoyen Bourlon recevra " la somme de 18 francs par mois pour le logement des quatre Hussards et de leurs chevaux, de même que pour la fourniture de bois et lumière " Cette somme sera payée par toutes les communes du canton. L'année suivante, pour maintenir l'ordre dans le département " des forêts " 500 hommes sont réquisitionnés dans le département de la Meuse, dont 5 pour le canton de Saudrupt, mis au service du général Morand (AD Meuse L 1845) Le maître des postes aux chevaux, Hippolyte Briot, possédait 28 chevaux en l'an III, mais deux étaient hors de service. Il faisait savoir que pour le service extraordinaire des diligences de Paris à Metz, il en fallait 4 en plus et qu'un cheval valait 2400 livres. (AD Meuse L 1613)
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