[http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=delsevy&lang=fr;p=charles;n=hamen]
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[http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=delsevy&lang=fr;p=jean+eugene;n=lavignon]
[http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=delsevy&lang=fr;p=armand+amand+alphonse;n=petermann]
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GARDE CHAMPETRE DE LA COMMUNE DE SAUDRUPT Au cours du 19ème siècle le garde champêtre faisait partie du paysage de nos campagnes. Il était souvent considéré aussi comme homme à tout faire en raison des moyens financiers étroits des petites communes. Avec le maire, le curé et l'instituteur, le garde champêtre était un personnage qui tenait sa place dans la vie du village. Le garde champêtre devait être agréé par le Préfet et pour prétendre à cette fonction, le postulant devait avoir un casier judiciaire vierge. Ainsi, au cours de la première guerre mondiale à Saudrupt, un prétendant à ce poste fut écarté par le Préfet de la Meuse en raison de la présence d'inscriptions sur son casier judiciaire … entre autre : " 16 jours de prison pour bris de clôture " Mais cela était bien normal aussi car le garde champêtre était assermenté. Il délivrait des contraventions pour non respect des règlements et arrêtés municipaux. Comme dans un grand nombre de communes à cette époque, le garde champêtre était aussi appariteur et afficheur. C'est lui qui, au son du tambour, annonçait les nouvelles importantes de la commune et les communiqués destinés à la population, et collait sur les panneaux réservés à cet effet les affiches municipales. Le garde champêtre était un personnage craint et respecté. Il percevait un traitement de la commune. Ainsi en 1863, le garde champêtre du village de Saudrupt recevait une somme annuelle de 325 francs. Ce traitement fut par la suite réglementé comme le souligne la délibération du conseil lors de sa cession de mai 1877 : " … Considérant qu'à partir de 1878, le traitement du garde champêtre se trouvera réduit à 300 francs, qu'il continuera comme par le passé à remplir les fonctions d'appariteur et de tambour afficheur ; considérant qu'il est équitable de rétribuer ce surcroît de travail, le conseil vote au profit du garde champêtre la somme de 100 francs, pour traitement d'appariteur de tambour afficheur … " Personnes ayant exercé le métier de garde champêtre à Saudrupt entre 1840 et 1940. (ADM 2.0.1089) La date qui précéde le nom est celle de la date de l'acte de nomination. Les noms soulignés sont des liens hypertexte qui conduisent à leur fiche dans ma base généalogique en ligne. 2 août 1840 : Jean HERVELIN 28 décembre 1847 : Charles HAMEN 1er avril 1852 : Jean Baptiste BRIOT 8 juillet 1853 : François BONHOMME 16 avril 1856 : Henry GUYOT, tonnelier, âgé de 42 ans, remplace Bonhomme démissionnaire 25 juillet 1857 : Nicolas HENRIONNET , âgé de 48 ans, remplace Guyot démissionnaire 30 juin 1860 : Joseph ROYER, âgé de 41 ans, Manœuvre, remplace Henrionnet démissionnaire 16 juillet 1863 : Etienne ROYER, âgé de 28 ans, Manœuvre, remplace Royer Joseph démissionnaire 16 juin 1879 : Denis Jean Baptiste TALBOT, âgé de 56 ans, cultivateur, remplace Royer démissionnaire 27 août 1883 : Auguste BERNIER, âgé de 50 ans, bûcheron, remplace Talbot démissionnaire 2 février 1884 : Alexis LAROCHE, âgé de 64 ans, Carrier, remplace Bernier démissionnaire 1er juillet 1887 : Nicolas GUERIN 17 juin 1888 : (deux gardes sont nommés) Eugène LAVANDIER, né le 20/7/1845 et Louis COLLOT, né le 18/02/1818 16 mars 1890 : Jean Baptiste LEPY, né en 1835 24 août 1892 : Jean Pierre JEANPIERRE, épicier, né le 14/01/1841 80 juillet 1893 : Eugène Napoléon LAVANDIER, né le 05/05/1843 13 juin 1906 : Siméon JEANNIN, né le 21/04/1841 8 mai 1911 : Charles MAGNY, ancien caporal, Matricule 1566 de la classe 1864, n° 81, ancien facteur, né le 30/12/1844 1er novembre 1916 : Jean Eugène LAVIGNON, né le 11 :10/1859 à Apremont-la-Forêt, en remplacement de Magny démissionnaire, trop âgé 31 décembre 1938 : Jules Aimé ROYER, né le 14/01/1873 à Saudrupt, ancien facteur, fils de Joseph Royer et de Marie Catherine Allier, en remplacement de Lavignon, décédé. Vers 1940 : A la suite de Jules Aimé Royer, le garde champêtre sera Amand PETERMANN, qui était aussi fossoyeur communal. En 1948, son traitement s'élevait à 98 francs par mois.
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