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La dévotion au chemin de croix s'est répandue vers le XVème siècle. Ce sont les franciscains qui avaient obtenu la garde de lieux saints et principalement la voie douloureuse allant du tribunal de Pilate au Golgotha. Comme l'occupation turque rendait difficile les pèlerinages traditionnels sur les lieux saints, les franciscains ont donc favorisé des " chemins de croix " de remplacement soit en plein air, soit dans les églises. Pour jalonner les épreuves douloureuses de Notre Seigneur, on fixait des croix, des tableaux, des bas-reliefs qui représentaient les stations parcourues par Jésus portant sa croix vers le calvaire. Il faudra attendre les pontificats de Clément XII (1731) et de Benoît XIV (1742) pour que le dévotion au chemin de croix comporte devant chaque station, des prières mais aussi des cantiques et une exhortation. C'est en 1867 que l'évêché de Verdun recevra le privilège accordé par le pape Pie IX, de donner temporairement l'autorisation d'ériger dans les églises du diocèse des chemins de croix.
LE CHEMIN DE CROIX DE L’EGLISE DE SAUDRUPT Erigé en 1875 sous l’impulsion de l’abbé Dumont, curé de la paroisse. Chemin de croix polychrome réalisé par M. Champigneulles de Bar-le-Duc.
Photographies Maurice Vinot. 1988
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Cet article est une reprise de celui rédigé en 1990 et paru dans le numéro 18 de " Connaissance de la Meuse " - Octobre 1990 -
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