Monuments : La commune de Saudrupt possède une église estimée 60.000 francs, composée d'une nef sans colonnes, renfermant une seule allée, deux chapelles et une sacristie. Le presbytère estimé 20.000 francs est une habitation fort agréable composée de six pièces, d'un vaste corridor et d'une avant-cour avec un bâtiment rural y attenant. Le jardin contigu à la maison est très vaste, 42 ares 40 ; il est fort bien distribué et d'un bon produit. Le cimetière estimé 2.000 francs a été établi hors du village en 1832. La maison commune estimée 18.000 francs a été bâtie en 1845 au centre du village. Elle renferme les écoles de garçons et de filles, le logement de l'instituteur, de l'institutrice et la mairie. Un jardinet d'une contenance de 2 ares attenant à la maison est partagé entre l'instituteur et l'institutrice. Le jardin du curé a 42 ares 40, celui de l'instituteur et de l'institutrice seulement 2 ares, une répartition plus égale semblerait plus équitable. (sic) HISTOIRE Origine de la commune : L'origine de la commune de Saudrupt est inconnue. On retrouve dans les archives certaines pièces du 26 brumaire et 14 floréal an VIII relatant que Saudrupt était chef-lieu de canton à cette époque. Il avait été choisi non à cause de sa population, mais sans doute parce que cette commune se trouve à peu près au centre de la circonscription cantonale et au croisement de la route départementale de Bar à St-Dizier et celle de Verdun à Dammarie. Un relais de poste a existé à Saudrupt, jusqu'à la suppression des diligences. Avant 1789, le village dépendait du diocèse de Toul, de la baronnie d'Ancerville, de l'office de Morley et du bailliage de Bar. Mademoiselle de Grossolles en était dame, ainsi que haute, moyenne et basse justicière. En 1814, à la suite de la bataille de Vitry-le-François, l'armée française commandée par le maréchal Oudinot avait mis en déroute un corps d'armée russe, de 10.000 hommes. Dans cette retraite, Saudtrupt faillit être incendié. Se trouvant sur la grande route départementale de Bar à St-Dizier, Saudrupt eut à subir en 1870 un grand nombre de passages des armées allemandes et à fournir quantité de réquisitions évaluées par le conseil municipal d'alors à la somme de 28.085,50 francs. Les contributions de guerre payées aux allemands pour les 5 derniers mois de l'année 1870 et les mois de janvier, février et 2 jours de mars 1871 s'élèvent à la somme de 9.114,45 francs (délibération du Conseil municipal du 15 avril 1871)
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