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Il semble par la suite qu'une contestation se soit produite. De qui émanait cette contestation ? Toujours est-il que le Bureau du Conseil de Fabrique écrit à Monseigneur l'Evêque de Verdun la lettre suivante : " Monseigneur, Le Conseil de Fabrique de la paroisse de Saudrupt, réuni le 31 octobre de l'an 1878, afin d'entendre la lecture du Décret relatif au don de M.Claquin, a l'honneur d'adresser à sa Grandeur les observations suivantes, faites dans la même séance. Les membres soussignés du Conseil de Fabrique de la paroisse de Saudrupt ont acceptés le 20 juin 1878, le don de 6.000 francs fait par M.Claquin, à la fabrique de la dite commune sous la seule et unique condition et charge de faire célébrer un service solennel (unique et non annuel) pour les membres défunts de la famille du testateur, et de donner à la cloche le nom de Marie Cécile Claquin. Les membres soussignés sont étonnés qu'on leur impose un service annuel puisque le testateur ne demande qu'un seul et unique service. Nous devons prendre, il nous semble ; le testament à la lettre, et ne point en changer la teneur. Nous sommes encore étonnés qu'on nous oblige de distraire de la somme de 6.000 francs outre l'énorme impôt que l'Etat va nous demander pour ce don, une somme considérable, plus de 700 francs, pour obtenir une rente de 25 francs. Messieurs le membres du Conseil de Fabrique, soussignés, demandent qu'on s'en tienne, comme il l'on accepté, à l'unique condition et clause imposée par le testateur, et qu'on n'exige qu'un seul et unique service solennel. Daignez agréer, nous vous en prions, Monseigneur, l'hommage de nos humbles et respectueuses salutations. " Signé : Colard - Convers - E.Mongin - J.Renaut.
Le 19 mai 1879, l'affaire est close, comme en témoigne la lettre de l'évêché de Verdun : " Nous Evêque de Verdun, Vu la présente délibération ; Vu le testament en date du 24 novembre 1877, fait au profit de l'église de Saudrupt par le sieur Jean Thomas Claquin ; Considérant que l'intention formelle du testateur était de ne demander qu'un seul service une fois acquitté : Déclarons que la demande du Conseil de Fabrique est légitime et qu'il y a lieu de s'en tenir simplement aux prescriptions de l'acte testamentaire sus visé. Fait à Verdun le 19 mai 1879. Pour Monseigneur l'Evêque en cours de visite, Le Vicaire Général, Signé Petit ? "
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Cette cloche est la plus grosse des trois de l'église avec un poids de 1 tonne 100 kgs. Elle sonne le "do". Son diamètre de base est de 1,25 mètre. Elle porte l'inscription : " J'ai été bénite en avril 1879 par Monsieur Théophile Dumont, curé de Saudrupt. Monsieur François Guérin étain maire. J'ai eu pour parrain Monsieur Convers Richard Victor, ancien maire, et pour marraine Alphonsine Guérin, fille de Eugène Nicolas, ancien adjoint. " Elle porte le numéro 708 et provient de la Fonderie de cloche perfectionnée Farnier-Bulteaux à Mont-devant-Sassey (médaille d'argent 1876). Cela montre encore, que fort de son bon droit, le Conseil de Fabrique de l'église de Saudrupt n'avait pas attendu de recevoir la réponse de l'Evêque de Verdun pour commander la cloche, la baptiser et la faire installer dans le clocher !
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