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Son activité professionnelle Tout en poursuivant ses activités politiques, l'architecte présente à chaque salon des projets architecturaux à caractère social. La revue d'Architecture et des Travaux Publics de César Daly, les présentent mais sans les plans. En 1849, c'est une cité ouvrière qui est exposée " logement sain et bon marché pour l'ouvrier " Rien en 1850 … mais il était prisonnier politique … En 1851, il présente deux projets ; celui de maisons d'habitation pour les ouvriers avec école et celui d'un établissement de bains et lavoir pour les classes laborieuses. En 1852, c'est un projet de bourse pour les travailleurs, avec bureaux de placement pour les hommes et les femmes, bibliothèque, musée industriel et local pour le tribunal des prud'hommes. En 1853, la revue de César Daly publie un long article de Joseph Louis Delbrouck sur " l'art et les fêtes publiques " En 1856, une brochure est consacrée à la nouvelle église Saint-Eugène à Paris et l'architecte y présente une description complète. (B.N. LK7.7035 - H.Lebrun, l'église St-Eugène de Paris. Paris 1856) En 1863, un concours est organisé pour la construction de l'Opéra de Paris et 170 projets sont déposés, dont celui de l'architecte, qui porte le numéro 166 et qui a pour devise " Il faut qu'on en sorte meilleur " Mariage et famille C'est le 21 juin 1852, à la mairie de l'ancien septième arrondissement de Paris, que Joseph Louis Delbrouck uni sa destinée à Jeanne Délphine Dary. Elle est la fille de François Victor Dary, tailleur, et de Délphine Sauvegrain. Le 21 juin 1853, vient au monde le premier enfant du couple prénommé René Ferdinand, mais il meurt en bas âge. Par la suite, d'autres enfants viennent au monde. Marie Marguerite, le 31 janvier 1856 à Paris … et dont la trace n'est toujours pas retrouvée … Emile Léon René, le 17 février 1858 à Vernon dans l'Eure, mais il meurt à l'âge de un an. Marguerite Renée, dite Délphine, le 18 novembre 1869 à Versailles. Elle reste célibataire jusqu'à l'âge de quatre vingt ans où elle meurt à Paris en 1949. Sa mère est morte après l'avoir mise au monde, des suites de son dernier accouchement. On retrouve des traces de la famille en même temps à Paris et dans la ville de Vernon où l'architecte vient y exercer son activité professionnelle comme architecte de la ville, comme nous allons le voir, mais avant il faut parler d'une activité parisienne de l'architecte, qui reste en droite ligne avec ses idées.
Quelques vues de ses réalisations à Vernon (Eure) et dans la région
Bâtiments encore visibles en 1994
Joseph Louis Delbrouck sera aux côtés d’Emile Trélat lorsque celui-ci fondera l’Ecole Centrale d’Architecture à Paris. Joseph Louis Delbrouck figurera parmi les 137 premiers actionnaires de cette nouvelle école qui voit le jour en 1865. Les actionnaires sont très diversifiés et seulement 13 architectes font partie des fondateurs avec Emile Trélat et Viollet-le-Duc. Il aura aussi une fonction d’enseignement et y dispensera, pour sa part, les cours de comptabilité des constructions.
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