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Au début du XIXème siècle, il n'y avait pas de lavoir dans la commune de Saudrupt. La municipalité d'alors entrepris de résoudre ce problème au début de l'année 1808, comme en témoignent les articles relatant de cette initiative.
“… Il n'y a point de lavoir dans la commune de Saudrupt, quoi que cette commune a le précieux avantage d'être voisin de la rivière La Saulx et d'un canal dont on peut tirer en tout temps le parti le plus avantageux”. On propose d'en construire un, qui sera placé sur la rive droite du dit canal, dans un terrain appartenant à la commune et auquel on peut communiquer par le pont de service actuel (aujourd'hui disparu) le tout conformément aux dispositions indiquées ci-après.
Le Lavoir de Saudrupt
Comme je l’avais indiqué, j’avais réservé la primeur d’un article sur le lavoir de Saudrupt à la Revue “Généalogie Lorraine” et je m’étais engagé à ne pas le mettre en ligne avant sa parution dans la revue.
GENEALOGIE LORRAINE, numéro 144, deuxième trimestre 2007, vient de paraître (Juillet 2007)
Voici donc, dans une forme un peu différente, la mise en ligne de l’historique du lavoir de Saudrupt.
Je regrette le temps du lavoir
Où chaque jour naguère
Ma grand-mère lavandière
Me racontait de si belles histoires,
Frottant vigoureusement le linge trempé
De ses mains blanches et puissantes
Redonnant ainsi splendeur et beauté
A cette étoffe mourante.
Poème de Florence Lavardon
“Le lavoir sera placé dans la pâquis communal, à quatre mètres du canal de l'alignement du pont de communication et à quatre mètres de distance du mur d'eau du canal pour pouvoir y passer les voitures, dans le cas ou cela serait nécessaire. Le bassin du lavoir sera enveloppé par un bâtiment qui aura treize mètres de long sur sept mètres de largeur intérieurement, la fondation du mur d'enceinte aura par conséquent quarante deux mètres de pourtour extérieur, y compris les retours des angles, sur un mètre soixante quinze de hauteur jusqu'au dessus des semelles et cinquante centimètres d'épaisseur. Cette fondation sera construite en maçonnerie de gros moellons de roche du pays, posés en bon mortier de chaux et sable, avec parement des deux côtés. Les semelles en grands morceaux de pierre de taille de toute la longueur du mur sur seize centimètres d'épaisseur au moins. Les murs d'enveloppe seront de pierres de taille choisies de la meilleure qualité des carrières de Brillon-en-Barrois, et non de Ville-sur-Saulx. Ils seront élevés à trois mètres au dessus des semelles, y compris la plinthe de vingt cinq centimètres qui le couronnera en plan de corniche et saillie de cinq centimètres” La situation générale de l'ouvrage à la date du 7 juin 1808 représentait une somme de quatre mille sept cent soixante treize francs et soixante sept centimes.
Ceci concernait l'édification d'un premier lavoir, dont peu de personnes aujourd'hui soupçonnent l'existence et dont il ne semble subsister aucune trace matérielle.
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