De son premier mariage, il a 3 garçons mais seul l’aîné fait descendance, ses deux autres fils décédent en bas âge. Son unique fils vivant, Nicolas épouse en 1823 à Saudrupt Marie Françoise Royer, fille de Jean Baptiste et de Marie Anne Gillet. On retrouvera toutes ces personnes sur ma base généalogique en ligne … De ce couple naissent au moins deux enfants, un garçon et une fille. Le garçon , Georges Alexandre est cultivateur mais il meurt célibataire à l’âge de 36 ans. C'est de sa soeur, Julie Marie Marguerite dont il s'agit dans un acte notarié du 10 juin 1884 passé chez Maître Edouard Chastel, notaire à Bar-le-Duc, lorsque Jules Maginot rachète à “Mademoiselle Marche”, la maison située rue de Lisle à Saudrupt. Maison qui par la suite deviendra celle de son gendre, Emile Oswalt, maire de Saudrupt de 1933 à 1947. Julie Marche devait, semble t-il être aussi restée célibataire; elle n’est pas décédée au village puisque l’on ne trouve pas trace de son acte de décès dans l’état civil de Saudrupt. Lorsqu’elle vend la maison à Jules Maginot, elle n’a que 54 ans . En 1873, elle résidait encore à Saudrupt puisque dans l'état de répartition du cantonnement n° 2, on relève bien que l'occupante de ce lieu est Julie Marche ; que la maison comprend deux habitants et que l'on pouvait y cantonner 20 hommes et 6 chevaux. On ne sait qui était le second habitant, mais ce n’était pas son frère puisque déjà décédé depuis 1862 et elle ne semblait pas mariée puisqu’en 1884 elle était dite “Mademoiselle”.
Ce que l'on sait peut-être un peu moins, c'est que cette huilerie était tenue par un certain Georges Marche qui était aussi meunier de profession et charpentier. Originaire d'une famille haut marnaise la vallée de la Blaise, établie dans la région de Charmes en l'Angle et Dommartin-le-St-Père, il épouse à Saudrupt le 18 juillet 1796 Marguerite Marche, originaire également d'une famille haut Marnaise de la région de Donjeux. Cette dernière décéde à Saudrupt en juillet 1819 et Georges Marche épouse en secondes noces à Saudrupt le 26 février 1821 Marie Anne Noël, fille d'Etienne et de Charlotte Marchand. Georges Marche est élu maire de Saudrupt le 7 janvier 1832, mais il démissionne de cette fonction le 13 octobre 1835.
Au début du XIXème siècle, pratiquement dans tous les villages existait une huilerie. En 1804, dans le département de la Meuse on comptait 304 huiliers ou "oliaïe" payant patente. Donc comme beaucoup, le village de Saudrupt avait lui aussi son huilerie. Malheureusement il n'en subsiste pas de traces particulières, sauf que … en secouant un peu la poussière des archives, on trouve quand même quelques empreintes … L'huilerie fonctionnait au bord du canal, à côté du moulin. C'est la délibération du conseil municipal du 15 août 1827 qui nous apprend que les " sieurs Colard et de Breque demandent l'autorisation de construire une filature sur le canal, près du moulin de Saudrupt, au lieu et place de l'huilerie … " L'accord est donné et l'ouverture de la filature est confirmée par ordonnance royale le 4 mars 1829 … Se reporter aux pages consacrées à la filature sur ce site.
HUILERIE
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Dans le cadre de mes travaux d’essai de reconstitution des familles, les recherches généalogiques sur la famille Marche sont en cours, mais on peut déjà voir ce qui a été retrouvé en cliquant sur ce lien ...
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