“Le privilège de cette créance a été inscrit au bureau des hypothèques de Bar-Le-Duc le premier octobre mil huit cent cinquante deux, volume 221, numéro 125, contre les époux Hommenchouck, débiteurs primitifs ou leurs héritiers en cas de cédès, et contre les époux Bailly, débiteurs actuels, et ce, en renouvellement de l'inscription prise au même bureau le douze janvier mil huit cent quarante trois.
Cet exposé terminé, les sieur et dame Bailly, en leur qualité d'acquéreurs des sieur et dame Hommenchouck susnommés, voulant interrompre la prescription trentenaire, et convertir la dite créance constituée en une créance à terme, sans néanmoins rien déroger ni innover aux droits primitifs des dits créanciers.
Ont par les présentes passé titre nouvel et se sont reconnus de nouveau débiteurs solidaires envers les héritiers susnommés du dit feu sieur Jean Claude Martinet … "
La fin de l'acte concerne les dispositions prises et les conditions de règlement qui : " … ne pourront avoir lieu qu'en bonnes espèces d'or ou d'argent ayant cours en France, et non autrement … "
Les témoins qui avaient été requis à la signature de cet acte étaient : " … Sieurs François Jolliot, vigneron et Nicolas Bote aubergiste, tous deux demeurant à Saudrupt, témoins connus qui ont signés avec les parties et le notaire, après lecture faite … "
Afin de pouvoir mieux comprendre cet acte de 1854, il m'a semblé intéressant de reconstituer partiellement la généalogie Martinet, telle qu'elle émane de cet acte. Ce que j'ai fait et pour la compléter je me suis aidé des tables des mariages des communes de Saudrupt, Brillon-en Barrois, Ville-sur-Saulx et Lisle-en-Rigault.
Le 19 août 1855, par acte (AD Meuse 35 EP 68) passé en l'étude de Maître Parisot, notaire à Saudrupt, les époux Bailly-Grosjean vendent au sieur Hippolyte Martinet, maréchal ferrant, demeurant à Saudrupt. Ce qui interpelle sur cet acte, c'est qu'il n'est pas fait mention de son épouse Marguerite Catherine Parise (mariage du 15 avril 1834 à Ville-sur-Saulx).
Pourquoi ? Au mariage des enfants du couple, tant en 1855 pour Marie Anne Pélagie (22 mai) qu'en 1861 pour Elisa (9 avril), les tables des mariages de Saudrupt ne font pas mention que leur mère était déjà décédée. La raison de la non citation de l'épouse provient peut-être du fait qu'il s'agit d'un bien propre de l'époux, mais cette rédaction reste cependant curieuse. Dans les tables des mariages de Ville-sur-Saulx, on trouve bien le mariage Martinet-Parise (comme il est dit ici et repris dans la restitution généalogique partielle -cliquez le lien ci-dessous-) mais on relève aussi dans les tables des mariages de Saudrupt, le même François Hippolyte Martinet (fils des mêmes parents) se mariant dans cette commune le 5/4/1831 avec Marie Anne Hervelin, fille de Jean Hervelin et de Marguerite Petitjean. Il s'agit bien du même, car les relevés effectués par mon père sur le cimetière de Saudrupt, indiquent les tombes, l'une comme étant celle de " Marie Anne Hervelin, première épouse de Hippolyte Martinet, décédée le 2 juillet 1832 à l'âge de 27 ans. " et l'autre comme étant celle de " Hippolyte Martinet, veuf en premières noces de Marie Anne Hervelin et en secondes noces de Marguerite, Catherine Parise -1807/1884)
Là n'est pas mon propos sur la famille Hervelin, mais cela est généalogiquement intéressant à savoir puisque Marie Anne Hervelin, première épouse de Hippolyte Martinet figure comme une parente collatérale sur notre ascendance paternelle. Il convient encore de savoir que la famille Hervelin est une des plus vieilles familles de Saudrupt.
Accédez à la descendance de
François MARTINET et Marie Jeanne BAILLOT
telle que j’ai pu la reconstituer
dans mon arbre en ligne
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