A l'occasion de cette vente, la désignation de cette partie immobilière est ainsi rédigée :
" 1) Une maison avec aisances et dépendances, située à Saudrupt grande rue, face de l'église, composée d'un corps de logis qui comprend : deux chambres au rez de chaussée, séparées par un corridor conduisant à la chambre ci-après, une chambre sur le derrière à laquelle on arrive par le dit corridor, une autre chambre également au rez-de-chaussée et sur le derrière, à laquelle on arrive par un escalier donnant sur une ruelle communale, un petit cabinet borgne attenant à la chambre du devant voisine de Joseph Vurtz, un poulailler et d'une petite écurie à porcs, sous la chambre de derrière, voisine d'Etienne Noël, une cave dessous la chambre du devant, voisine du même et ouvrant sur la grande rue, une autre cave plus petite, située dessous la chambre du derrière, voisine de Joseph Vurtz et ouvrant sur la dite ruelle, et greniers au-dessus des quatre chambres auxquels on arrive par un escalier donnant sur le corridor sus indiqué.
2) Un jardin potager derrière la dite maison dont il est séparé par la ruelle sus indiquée et dans lequel il existe un rucher et une petite construction comprenant une chambre à four et une boutique de sabotier, ouvrant toutes deux sur la ruelle communale sus indiquée.
3) Et un jardin verger et potager de la contenance d'environ deux ares soixante dix sept centiares sis en la même commune de Saudrupt, lieu dit aux grands jardins.
Le tout ayant voisins, savoir :
La maison : le sieur Joseph Vurtz au nord et le sieur Etienne Noël au midi, donnant par devant sur la grande rue et par derrière sur la ruelle communale sus indiqué.
Le jardin potager, la veuve Cordier au nord et Etienne Noël au midi, duquel il est séparé par un sentier commun.
Le jardin verger, le sieur Joseph Vurtz au midi et les sieurs Charles Gillet, Laffineur et Jean Baptiste Gillet au nord..
Tel que le tout se contient, consiste et comporte sans aucune exception, ni référé … "
Avec la description des immeubles telle que nous venons de le voir, cet acte notarié précise également que les " … dits sieur et dame Hommenchouck en étaient propriétaires, au moyen de l'acquisition qu'ils en ont faites du sieur Jean Claude Martinet susnommé et de la dame Marie Barbier son épouse, au terme d'un contrat passé devant Maître Pierre, alors notaire à Bar-le-Duc le vingt six juillet mil huit cent vingt six, moyennant pareille somme de trois mille francs, encore due, comme il vient d'être dit … "
Résumé
Le 27 juillet 1826 Jean Claude Martinet et son épouse Marie Catherine Barbier vendent une partie au couple Gabriel Hommenchouk et Marie Anne Charuel, pour la somme de 3000 francs remboursable à " … à la volonté des acquéreurs par paiements partiels … " de 500 francs minimum et productive d'intérêts au taux de 5% l'an, payables annuellement au 27 juillet de chaque année et jusqu'au solde définitif.
Nous ne savons pas si les époux Hommenchouk-Charuel ont versé les intérêts annuels mais toujours est-il qu'en 1852 ils n'ont pas encore commencé de régler le principal, mais rien ne les obligeait puisque ce paiement était stipulé " remboursable à la volonté des acquéreurs ". Le 31 mai 1852, ils revendent donc les immeubles en question au couple Claude Bailly et Françoise Grosjean son épouse, pour la même somme de 3000 francs, plus les intérêts au même taux.
Entre temps, le 29 septembre 1847, Jean Claude Martinet décède ; sa succession s'ouvre alors, laissant pour héritiers ses deux fils François Hippolyte et Jean Félix. Il n'est pas fait mention du troisième fils, mais nous le retrouverons un peu plus loin.
Le 25 novembre 1854, un acte notarié que je pense lié à la succession, établi un " titre nouvel " de la maison en faveur des héritiers pour la somme de 3150 francs. Cela signifie que le prix d'achat principal n'a pas encore été versé, ainsi que les intérêts puisque les 150 francs supplémentaires correspondent aux intérêts (5%) une année entière.
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