Les élections législatives Le monde ouvrier est profondément républicain et participe depuis 1868 à l'agitation politique. Paris contrairement au reste du pays, se donne ardemment à la campagne électorale et c'est un pullulement de groupes et de réunions publiques qui se déroulent. Les organisations ouvrières subissent l'influence de l'Association Internationale du Travail, dont un certain nombre de clubs avaient adhérés en bloc au cours des premiers mois du Siège de Paris. L'architecte, pour sa part, suit de très près les événements comme il l'écrit le 15 février à sa cousine " …Les élections à Paris ont assez bien marché, mais malheureusement il n'en est pas de même en province. J'ai bien peur que les élus de province ne soient cause de grands malheurs et cependant, nous avons tant besoin de repos et de paix … " Le fait que le peuple parisien tient sous sa main les canons du Siège n'est pas concevable dans l'esprit des conservateurs et Thiers a la tentation de réaliser ses vues personnelles. Reprendre les canons est une entreprise difficile car les gardes nationaux considèrent ces pièces comme leur propriété du fait qu'ils les ont achetés par souscription publique et qu'elle sont marquées aux chiffres de leurs bataillons. Devant l'hostilité de plus en plus forte que l'Assemblée manifeste contre Paris et la République, l'artillerie semble pour eux une sauvegarde indispensable. Thiers n'a pas prévu la défection des troupes régulières, ni la mauvaise organisation pour l'enlèvement des canons. Le but ici encore n'est pas d'entrer dans le détail et nous dirons seulement que le gouvernement se retire à Versailles en laissant le vide politique dans Paris et que la résistance s'organise, favorisant en quelque sorte le début des effusions de sang. Un Comité Central s'installe et entreprend de préparer les élections municipales. Au lendemain de l'affaire des canons, le 19 mars 1871, sachant sans doute que les maires veulent empêcher la guerre civile, Joseph Louis Delbrouck accompagné de Paul Milliet, se rend à la mairie de Montmartre pour s'entendre avec Georges Clémenceau au sujet des élections. L'architecte connaît bien Georges Clémenceau pour l'avoir fréquenté lorsque celui-ci était étudiant en médecine et qu'il avait adhéré à la Société du Crédit au Travail. Georges Clémenceau qui participe aux tentatives de conciliation de la Commune, se montre très irrité des meurtres accomplis la veille, rue des Rosiers en particulier, par l'exécution sommaire des généraux Lecomte et Thomas. La Commune de Paris Persuadé que la République se trouve toujours menacée, avec les autres soldats et officiers, l'architecte rejoint la Commune de Paris. Son but personnel n'est pas de faire la guerre à outrance, mais de chercher par dessus tout à éviter l'effusion du sang. Il entre dans la Commune de Paris de la même façon qu'il était entré quelques mois plus tôt dans la Garde Nationale, c'est-à-dire en se gardant de ne point porter d'arme, car il est " mythique un peu à la façon de Tolstoï " écrit encore Paul Milliet.
Liens vers la Commune
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[http://commune-paris.lu/index.php?link=home]
[http://lacomune.club.fr/pages/parent.html]
[http://www.herodote.net/histoire03180.htm]
[http://www.pere-lachaise.com/perelachaise.php?lang=]
[http://www.histoire-image.org/site/rech/resultat.php?mots_cles=Commune+de+Paris]
[http://www.anac-fr.com/commune/comm.htm]
[http://www.library.northwestern.edu/spec/siege/subjects.html]
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