Ses malheurs ... Car parfois malencontreusement des accidents très importants arrivent et viennent endeuiller des familles. Ce fut le cas à Clairvaux, à Eurville et à Rimaucourt vers la fin du XIXè siècle. L'usine de Marnaval connaîtra elle aussi un grand malheur ... L’usine appartenait à Emile Giros, alors maire de Saint-Dizier qui en avait pris le contole en 1875. Elle comptait pour sa part dix-sept chaudières chauffées par le gaz des fours à puddler et fut frappée à son tour, tout au début du printemps de 1883 par une catastrophe importante. Pour sa part, Nicolas Haudot avait probablement fait son apprentissage aux Forges de Cousances. C'est en effet à Cousances qu'il se marie le 26 décembre 1863 avec Reine Hermence David, née à Perthes le 17 mai 1840, qu'il fréquente sans doute depuis quelques années, puisque au cours de leur mariage le couple légitimera leur fils, Jules Bernard Auguste Haudot né quelques années plus tôt, le 3 février 1859 à Cousances. Après Cousances Nicolas Haudot viendra habiter à Saint-Dizier peut-être pour avoir un meilleur salaire, peut-être aussi pour se rapprocher de Perthes le village natal de son épouse ? Toujours est-il qu'en 1883 il habitait Saint-Dizier ainsi que son fils. Ce dernier étant célibataire, faisait le même métier que son père et se trouvait déjà être, à l'âge de 24 ans, chef puddleur affecté au four n° 14 de l'usine de Marnaval. Il est vrai aussi que l'on entrait très jeune à la forge, parfois dès l'âge de onze ans. Les jeunes étaient appréciés en raison de leur agilité et de leur petite taille et ils étaient souvent affectés comme démêleurs qui consistait à concasser des blocs de minerai de fer avec un démêleur. Un jour, à l’entrée du printemps de 1883, c’est une tragédie qui touche Marnaval et des familles entières ...
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